Définition de maladie autosomique récessive :
Une maladie génétique dit autosomique récessif /récessive si le gène en cause est porté par un autosome et si la présence de deux allèles identiques mutés du gène est suffit pour que la maladie s'exprime.
- Cas le plus fréquent : Mm x Mm (Mariage de 2 sujets hétérozygotes bien portants).
- Génotype parental: Mm / Mm
Caractéristiques de transmission de la maladie autosomique récessive :
Il y a plusieurs des maladies génétiques qui transmettent selon le mode autosomique récessive et en trouve :
- Syndrome Allgrove
- Drépanocytose
- Mucoviscidose
- Phénylcétonurie
- Syndrome de Bardet-Biedl
- Thalassémies
- Rétinite pigmentaire
- Insensibilité congénitale à la douleur
- Syndrome d'Usher
- Xeroderma pigmentosum
- Homocystinurie
- Maladie de Charcot-Marie-tooth
Particularités de l’hérédité Autosomique récessive :
La consanguinité :
Tous simplement la consanguinité est définie comme étant le résultat d’une union entre deux individus apparentés (c'est-à-dire individus qui ont au moins un ancêtre commun).
Mariages consanguins : Mariages entre sujets apparentés
Le coefficient de consanguinité :
On appelle coefficient de consanguinité d’un individu I (FI), la probabilité pour que deux gènes homologues, soient identiques par descendance mendélienne (hérités d’un même ancêtre commun).
FI = Sn(1/2)p+m+1
m = le nombre de générations qui relient la mère de I à l’ancêtre commun.
p = le nombre de générations qui relient le père de I à l’ancêtre commun.
n = nombre d’ancêtres communs.
- On dit que les deux individus B et C sont apparentés car ils possèdent un ancêtre commun A.
- L’individu I , produit de l’accouplement entre B et C, est consanguin car ses deux parents son apparentés.
- Le coefficient de consanguinité de l’individu I (FI), est égal au coefficient de parenté entre ses parents B et C.
Pseudodominance
Pour certains traits récessifs fréquents, on peut avoir l'impression que la transmission se fait selon un mode dominant. On parle de pseudodominance. Elle est due à la fréquence importante des hétérozygotes dans la population, qui fait que la maladie est présente à toutes les générations.
Facteurs exceptionnels favorisant l'observation de la pseudodominance.
Plusieurs membres de la famille suivante sont atteints de drépanocytose, une maladie hémolytique chronique qui se transmet selon le mode autosomique récessif.
Analyse de l'arbre :
Au premier regard sur cet arbre, la maladie peut sembler se "transmettre" de façon autosomique dominante, car il y a des personnes malades à toutes les générations (transmission verticale). Cependant, la maladie se transmet bien de façon récessive. C'est la fréquence élevée des porteurs hétérozygotes (20% au Kenya) qui est à l'origine de la pseudodominance. Ces observations sont conformes au mode autosomique récessif avec pseudodominance.
Risques pour la descendance :
Le risque d'être hétérozygote pour un apparenté de sujet malade est inchangé mais la probabilité de rencontrer un hétérozygote en se mariant au hasard dans la population est élevé.
Hétérogénéité génétique
L'hétérogénéité génétique est une cas particulier des maladies autosomiques récessive, généralement en trouve 2 types d'hétérogénéités génétiques , hétérogénéité intragénique ou intralocus et hétérogénéité intergénique ou interlocus .
- Une hétérogénéité intragénique qui correspond à l'existence pour un même gène, de plusieurs allèles mutés différents (sites différents ou altérations différentes) mais ayant la même conséquence pathologique. Un individu porteur de deux allèles pathologiques différents du même gène est évidemment atteint il est parfois désigné sous le terme d'hétérozygote composite.
- Une hétérogénéité intergénique qui correspond au fait que des mutations dans des gènes différents peuvent conduire à la même maladie.
Références :
Vous pouvez également accéder à ces liens pour obtenir plus d'informations sur le mode de transmission des maladies autosomiques récessives :
www.orpha.net (Transmission des maladies génétiques)
fr.wikipedia.org (Transmission autosomique récessive)
www.atlasgeneticsoncology.org (Consanguinité)
Une maladie génétique dit autosomique récessif /récessive si le gène en cause est porté par un autosome et si la présence de deux allèles identiques mutés du gène est suffit pour que la maladie s'exprime.
- Cas le plus fréquent : Mm x Mm (Mariage de 2 sujets hétérozygotes bien portants).
- Génotype parental: Mm / Mm
- Les deux parents sont en général sains hétérozygotes (M/m).
- les hétérozygotes (M/m) sont sains et la maladie ne s'exprime que chez l'homozygote (m/m).
- Il y a autant de filles que de garçons atteint : Les deux sexes sont atteints avec une fréquence égale parce que le gène impliqué est sur un autosome.
- La répartition de la maladie est horizontale sur l'arbre généalogique.
- Le risque pour un couple d'avoir un enfant atteint d'une maladie récessive dépend du risque pour chaque conjoint d'être hétérozygote, ce qui est lié à la fréquence des hétérozygotes dans la population (ou dans la famille s'il s'agit d'apparentés de malade).
- Un couple d'hétérozygotes (M/m) a un risque de 25% (1/4) d'avoir un enfant atteint homozygote (m/m) à chaque nouvelle conception.
- Une probabilité de 50% (1/2) d'avoir un enfant porteur sain (hétérozygote M/m) qui peut avoir un enfant atteint si, et seulement si, son conjoint est lui-même porteur sain (avec un risque de 1/4).
- Une probabilité de 25% de donner naissance à un enfant sain (homozygote M/M) qui ne peut pas avoir d'enfant atteint.
Il y a plusieurs des maladies génétiques qui transmettent selon le mode autosomique récessive et en trouve :
- Syndrome Allgrove
- Drépanocytose
- Mucoviscidose
- Phénylcétonurie
- Syndrome de Bardet-Biedl
- Thalassémies
- Rétinite pigmentaire
- Insensibilité congénitale à la douleur
- Syndrome d'Usher
- Xeroderma pigmentosum
- Homocystinurie
- Maladie de Charcot-Marie-tooth
Particularités de l’hérédité Autosomique récessive :
La consanguinité :
Tous simplement la consanguinité est définie comme étant le résultat d’une union entre deux individus apparentés (c'est-à-dire individus qui ont au moins un ancêtre commun).
Mariages consanguins : Mariages entre sujets apparentés
Le coefficient de consanguinité :
On appelle coefficient de consanguinité d’un individu I (FI), la probabilité pour que deux gènes homologues, soient identiques par descendance mendélienne (hérités d’un même ancêtre commun).
FI = Sn(1/2)p+m+1
m = le nombre de générations qui relient la mère de I à l’ancêtre commun.
p = le nombre de générations qui relient le père de I à l’ancêtre commun.
n = nombre d’ancêtres communs.
- L’individu I , produit de l’accouplement entre B et C, est consanguin car ses deux parents son apparentés.
- Le coefficient de consanguinité de l’individu I (FI), est égal au coefficient de parenté entre ses parents B et C.
Pseudodominance
Pour certains traits récessifs fréquents, on peut avoir l'impression que la transmission se fait selon un mode dominant. On parle de pseudodominance. Elle est due à la fréquence importante des hétérozygotes dans la population, qui fait que la maladie est présente à toutes les générations.
Facteurs exceptionnels favorisant l'observation de la pseudodominance.
- Il peut exister une fréquence élevée de porteurs sains hétérozygotes dans certaines populations. Ainsi, la drépanocytose est fréquente en Afrique car les sujets hétérozygotes ont été sélectionnés naturellement puisqu'ils résistent mieux au paludisme.
- La pseudodominance s'observe, parfois, en cas de mariages entre apparentés.
- Un couple formé par un individu malade homozygote (m/m) et un porteur sain hétérozygote (M/m), a un risque de donner naissance à un enfant atteint qui est de 50% - 1/2 (ce qui correspond au risque de transmission des maladies dominantes).
Plusieurs membres de la famille suivante sont atteints de drépanocytose, une maladie hémolytique chronique qui se transmet selon le mode autosomique récessif.
Au premier regard sur cet arbre, la maladie peut sembler se "transmettre" de façon autosomique dominante, car il y a des personnes malades à toutes les générations (transmission verticale). Cependant, la maladie se transmet bien de façon récessive. C'est la fréquence élevée des porteurs hétérozygotes (20% au Kenya) qui est à l'origine de la pseudodominance. Ces observations sont conformes au mode autosomique récessif avec pseudodominance.
Risques pour la descendance :
Le risque d'être hétérozygote pour un apparenté de sujet malade est inchangé mais la probabilité de rencontrer un hétérozygote en se mariant au hasard dans la population est élevé.
Hétérogénéité génétique
L'hétérogénéité génétique est une cas particulier des maladies autosomiques récessive, généralement en trouve 2 types d'hétérogénéités génétiques , hétérogénéité intragénique ou intralocus et hétérogénéité intergénique ou interlocus .
- Une hétérogénéité intragénique qui correspond à l'existence pour un même gène, de plusieurs allèles mutés différents (sites différents ou altérations différentes) mais ayant la même conséquence pathologique. Un individu porteur de deux allèles pathologiques différents du même gène est évidemment atteint il est parfois désigné sous le terme d'hétérozygote composite.
- Une hétérogénéité intergénique qui correspond au fait que des mutations dans des gènes différents peuvent conduire à la même maladie.
Références :
Vous pouvez également accéder à ces liens pour obtenir plus d'informations sur le mode de transmission des maladies autosomiques récessives :
www.orpha.net (Transmission des maladies génétiques)
fr.wikipedia.org (Transmission autosomique récessive)
www.atlasgeneticsoncology.org (Consanguinité)
Bonne chance à tous :)
Très bonne travail merci, je vous souhaite la bonne continuation.
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